Ciao!
Les parties de pré-saison sont allées plutôt mal. Même
contre les équipes plus faibles, nous n’avions pas réussi à maintenir un bon
rythme durant tout le match, et échappions des points stupides, qui sont
souvent ceux qui coûtent un set ou le match. Le premier match officiel était à
domicile, et nous l’avons gagné en 4 sets! Nous avons toutes bien joué! C’est
merveilleux de pouvoir dire ça! Ça prouve que l’équipe est profonde et que
chacune se complète! Et puis nous avons gagné le 2e en 5 sets, serré
ou pas serré, j’avais la certitude que nous allions gagner! Ve sentiment aussi
est précieux, puisqu’il permet de jouer avec une confiance accrue entre nous,
et nous permet de jouer encore mieux. C’était juste tellement le fun! Et puis
nous avons gagné le 3e match, de retour à domicile, en 4 sets.
Encore une fois, le fait que les joueuses de notre équipe se complète nous a
permis de remporté. J’ai bien joué à l’attaque, mais ailleurs plus ou moins,
mais le total des actions de notre équipe était meilleur que celui de l’autre.
En bref, j’aime mon équipe, et ça va bien parce qu’on gagne. Tout va toujours
mieux quand la victoire est là. Ça me permet de mieux apprécier mon lundi de
congé!
À Montichiari, nous avons été l'hôte, le 13 octobre, de la Super Copa D'Italia, qui est une partie entre l'équipe gagnante de la ligue A1 et de la Coupe d'Italie A1 de l'an dernier. Notre gym était plein, soit plus de 4000 personnes. L'équipe en blanc est Villa Cortese, l'équipe de l'an dernier de Sarah Pavan, avec je joue sur l'équipe nationale. Cette saison, elle est au Brésil.
Après notre première victoire, lundi le 15 octobre, je suis allée rejoindre
Claire Hanna à Venise! Elle est libéro pour l’équipe nationale depuis 4 années
avec moi, et joue présentement professionnellement à Bruxelles. Puisqu’elle
avait quelques jours de congé, et s’est prévue un petit voyage en Italie, deux
jours à Venise, et 3 jours à Rome. Venise est à 1h30 de train de chez moi, et
j’ai congé ce jour là… Je n’y ai pas pensé longtemps! Nous sommes revenus à la
maison du match du dimanche à 2h du matin, et mon train était à 7h50. Disons que
la nuit a été courte, mais ça a valu la peine de se lever. Ha oui, il y avait
la pluie, les éclairs et le tonnerre aussi le dimanche soir. J’espérais qu’il
fasse un peu plus beau. Je croyais mon désir exhaussé lorsque je me suis levée…
J’avais tord, mais ça m’a permis de me lever plus facilement après 3 heures de
sommeil.
J’arrive à Venise à la gare San Lucia, centre-ville. J’ai
rendez-vous avec Claire et sa coéquipière Erin, une américaine, à 10h30 à la
Plaza San Marco, en dessous du drapeau. Je dois prendre le vaporetto, le
bateau-autobus de Venise. S’il y a une ville dans le monde où la voiture est
complètement inutile, c’est bien Venise. Je rencontre tout plein de touristes
sur le bateau, dont un couple de Grande-Bretagne qui encadre des tableaux à travers
le monde. Ils étaient donc à Venise pour le travail. Il y avait aussi des
Indiens et des Allemands, mais je n’ai pas vu d’Italien. Ils sont plus subtils
(pas d’appareil photo). J’arrive à la Plaza San Marco, mais il y a 2 problèmes
majeurs : il n’y a pas de drapeau et la place est inondée. Il y a des
passerelles pour que les touristes (je vous assure, pas d’Italiens là), pour ne
pas se mouiller les pieds.
Je suis très patiente pour certaines choses. Mais
avancer à 1 mètre par minute, alors que tu vois ta destination à 50 mètres… en
plus que je n’étais pas certaine que c’était là et qu’il faudrait que je
revienne sur mes pas… pas besoin d’un cours de math pour comprendre que c’est
trop long pour moi. Alors j’avais décidé de porter des bottes, mais d’hiver.
Avec 30 cm d’eau… en 4 secondes, mes pieds sentaient bien l’eau de Venise.
Devant la basilique San Marco, et 3 poteaux qui avaient selon moi la
possibilité de porter des drapeaux, Claire et Erin m’ont trouvée! C’est fou de
dire que j’ai vu Claire à Winnipeg à la fin juin, et qu’on se revoit à Venise
en octobre. Souriante et superbe comme d’habitude! Après les salutations,
j’avais un nouveau problème à régler : mes pieds étaient très mouillés, et
ça faisait squich squich quand je marchais. J’avais déjà repérer quelques
magasins qui vendaient des bottes de caoutchouc. Une tendance vénitienne très
courue cette journée là, je vous assure! Une fois au sec, on a visité la
basilique, il était encore tôt, avant que plus de touristes arrivent. Une
église est une église, toujours aussi immense et grandiose, mais avec des
échafaudages de construction, ça n’a pas la même impression… Mais on pouvait
aller sur le toit, et la vue de la Plaza San Marco était si spéciale. Toute
inondée et un peu déserte, mais avec des lignes de personnes sur les
passerelles. Peu importe la ville, une étendue d’eau rend le tout tellement
plus apaisant et serein.
Plaza
San Marco, innondée. Au moment de prendre la photo, j'ai encore les
pieds au sec, parce que je me trouve super intelligente d'avoir trouvé
cette passerelle où il y a peu de gens (au loin on voit celle qui est
blocquée), et je veux contourner la longue bâtisse à la gauche pour
aller à la gauche sur la photo de la basilique. Mais il y a des
constructions, et celle passerelle est sans issue! C'est à ce moment là
que les pieds se sont faits mouillés.
Sur ma route avec les pieds dans l'eau de la mer Méditerranée, je pouvais faire du shopping! Il n'y avait pas beaucoup de clients... Mais les commerçants sont bien équipés!
Erin (en rouge) et Claire, sur le toit de la basilique San Marco
Un des nombreux puis verrouillé dans la ville.
Notez le style avec les bottes de pluie!
On a donc marché dans Venise, et bris le vaporetto pour
aller jusqu’aux îles Murano et Burano. Murano est la place pour le verre
travaillé. Il y a des lustres, des bijoux et plein d’autres bébelles. J’ai fait
un peu mon acheteuse compulsive! Mais pas de lustres, un peu trop cher… genre
3000 $ minimum! Et Burano, est une île de pêche, où chaque maison a une couleur
différente! Vraiment spécial! Et c’est fou, tous les bateaux dans les canaux,
ce sont les autos des gens de là! J’avais envie d’embarquer dans un pour faire
une petite sieste (pour compenser pour la courte nuit!) Il me semble que ça
doit être plaisant de se faire bercer tranquillement par l’eau! J’ai résisté à
la tentation et nous sommes retournées sur l’île principale pour un souper dans
un pub avec des soutient-gorges partout. Ce n’est pas parce qu’on cherchait une
place avec des brassières au plafond, mais juste parce qu’il pleuvait à verse
et qu’on a choisi le premier resto qu’on a vu! Le serveur a voulu que Claire
lui donne la sienne aussi… il la trouvait de son goût! Et le plus drôle, c’est
qu’elle a vraiment considéré la lui donner! Mais puisqu’elle n’en avait pas d’autre
pour les 3 autres jours en Italie… Elle a décidé de la conserver. Excellent
choix, selon moi! Quoi de mieux qu'un bon souper italien (pasta) pour se raconter nos histoires! Entre autres, Claire
était bénévole aux Olympiques à Londres, et elle était journaliste pour
raconter les histoires et les commentaires des athlètes canadiens!
et si vous avez twitter
@clahanna , la suivre est très divertissant et drôle!
Claire qui se choisi un verre à probablement plus de 200 euros pour poser! Notez aussi les lustres au plafond... L'expression un éléphant dans un magasin de cristal peut devenir un éléphant dans un magasin de verre à Murano!
Murano, et une sculpture en verre bleu comme chapeau pour Erin
Rue de Burano, une couleur par famille
Je m'amuse avec l'eau et mon appareil photo,
ce n'est pas si surprenant... :)
Petite "ruelle" paisible de Venise
"Limousine" sur le "boulevard" de Venise
"Échangeur" du "boulevard"
et de "l'autouroute" (mer Méditerranée) de Venise
"Arrêt d'autobus" de Venise
On prend un café sur une terrasse?
J'en ai vu une belle presque pas inondée en venant!
Sur le pont Rialto. Ma conclusion de Venise... c'est vraiment une ville mouillée. Et malgré cela, j'ai adoré!
Le lundi d’après, en route vers Vérone au distributeur
Volkswagon de l’Italie pour aller chercher notre voiture, à Ivana et moi! Mais
pour cette journée je l’ai pour moi, et je reste à Vérone pour visiter! Vérone
est à 50 km de Montichiari, pas vraiment loin, mais il faut quand même la
journée de congé, si je veux bien en profiter. Superbe soleil, je marche en
camisole, et je magasine. Youppi! Vérone est une ville protégée par l’UNESCO,
et elle a encore une partie de mur de fortification, ainsi que l’Aréna, un
amphithéâtre romain, où il se donne encore des spectacles, avec un son
remarquable (pour utiliser l’adjectif de Wikipédia!) En 1117, il y a eu un
tremblement de terre, qui a détruit une grande partie du mur et de l’aréna.
Donc je magasine entre des monuments, et en me dirigeant vers le balcon de
Juliette, où il y a avait beaucoup trop de monde. Je me suis ensuite perdue, un
peu, mais j’ai trouvé la tombe de Juliette, que je n’ai pas visité, mais où
j’ai acheté mon premier livre en italien… devinez… oui, Giulieta e Romeo! Mais je le commencerai seulement en décembre, je
dois apprendre encore un peu plus de mots, parce que sinon je passerais plus de
temps dans le dictionnaire que dans le livre!
Notre belle petite Volks blanche! Daniele, le représentant qui nous a fait faire le tour de la propriété. Là, on voit juste la bâtisse principale, avec les bureaux. Derrière, il y a un énorme garage, grand comme au moins 10 terrains de football.
L'Aréna de Vérone
Une grande rue pavée, une statue, une terrasse,
un marché et le soleil :)
Voici le petit cours d’italien!
Pour les verbes, c’est comme en français, où il y a 3 types
de verbes, qui finissent en are, ere ou ire, et il y a ceux irrégulier, où les terminaisons sont
similaires, mais de l’infinitif il y a une différence quand on le conjugue.
Les conjugaisons des verbes réguliers au présent ont les
terminaisons suivantes :
are ere ire
Je → o o o
Tu → ai i i
Il → a e e
Nous → amo amo amo
Vous → ate ete ite
Ils → ano ono ono
Volere et potere sont irréguliers, mais très
utiles! Et les terminaisons suivent quand même les règles ci-haut.
Vouloir → Volere
je veux → voglio
tu veux → vuoi
il veut → vuole
nous voulons → vogliamo
vous voulez → volete
ils veulent → vogliono
Pouvoir → Potere
je peux → posso
tu peux → puoi
il peut → può
nous pouvons → possiamo
vous pouvez → potete
ils peuvent → possono
gl, se prononce comme « ll », donc voglio se prononce comme vo-llio.
u, se prononce toujours « ou ».
Il faut prononcer toutes les lettres, oi se prononce
« o-ï » (un peu comme quand on se fait mal, et qu’on dit
« hai », le i est comme ouvert et n’est pas prononcer i tout court).
Donc vuoi se
prononce comme « vou-o-ï ».
Lorsqu’il y a double consonne, il faut vraiment accentuer,
et presque qu’exagérer.
Donc posso se
prononce « possso ».
Et lorsqu’il y a un accent, et bien il faut accentuer
beaucoup! Avec la professeure, lorsqu’il y a un accent, elle me fait un
mouvement avec les mains vers le haut, comme si le son devenait plus court,
mais plus intense, può devient
« pou-O »
Le mur de l'amour, juste à côté du balcon de Juliette
Ciao!